La mobilité sera un enjeu majeur des prochaines élections municipales. Alors qu’Emmanuel Macron a baissé les bras face au grand défi climatique, nous devons accélérer la transition de nos modèles de déplacement dans tous nos territoires pour contribuer au respect rapide de nos engagements de l’accord de Paris en matière d’émissions de CO2.
Nous avons ainsi pu échanger sur ces enjeux avec Charles Dayot, maire de Mont de Marsan, son équipe municipale et ses soutiens de campagne. Nos deux villes sont pleinement engagées dans cette transition qui passera par la poursuite du développement des transports en commun et le soutien au vélo, en particulier pour les petits déplacements qui se font toujours trop souvent en voiture individuelle.
Les transports en commun et les déplacements doux sont aussi un formidable moteur de dynamisme pour les centre-villes: plus nos habitants emprunteront les transports en commun, se déplaceront à vélo ou à pied et moins ils seront tentés de rejoindre en voiture les grands centre-commerciaux périphériques. Cet enjeu est donc crucial pour revitaliser nos cœurs de villes tout en luttant contre la pollution qui dégrade bien trop la qualité de vie des habitants des grands métropoles.
Nous avons ainsi, avec Bertrand Tortigue, deuxième adjoint aux transports de Mont de Marsan, réaffirmé notre opposition au modèle de gratuité pour tous des transports en commun. Les automobilistes qui aujourd’hui ne prennent pas les transports en commun n’ont souvent pas d’offre de transports adaptée à leur besoin. Ce n’est donc pas le prix qui les freine mais la faiblesse d’une offre que nous devons sans cesse accroître et remodeler pour répondre au défi de la mobilité. Nous devons toutefois garantir des tarifs adaptés (voire la gratuité) aux usagers les plus défavorisés. Mais la gratuité pour tous, en coupant les ressources nécessaires au développement de nos réseaux de transports, est une proposition dogmatique qui ne répond pas aux attentes de nos populations.
Sur la stratégie régionale: nous devons impérativement accroître l’attractivité du TER. Alors que la majorité régionale d’Alain Rousset a constitué à créer de nouvelles dessertes dispendieuses et à l’efficacité très contrastée (ligne Oloron-Bedous, triangle des Echoppes…), nous plaidons pour un renforcement de l’offre existante: RER métropolitain, liaisons directes Mont de Marsan-Bordeaux en une heure… Les usagers doivent enfin être entendus.